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Une nouvelle étude révèle que la main-d'œuvre qualifiée est un foyer de harcèlement sexuel au Canada

Une nouvelle étude révèle que la main-d'œuvre qualifiée est un foyer de harcèlement sexuel au Canada

Votre entreprise a-t-elle une culture de travail toxique ?

Un reportage de CBC du 8 mars 2024 a détaillé les conclusions d'une étude récente menée par le YWCA d'Halifax. L'étude met en lumière le harcèlement sexuel endémique dans les syndicats de la Nouvelle-Écosse (et dans tout le Canada). Ce rapport est troublant alors que de plus en plus d'organisations canadiennes cherchent à assurer la sécurité de leur main-d'œuvre (et s'efforcent également d'être plus diversifiées et inclusives dans leurs pratiques culturelles). En plus de devoir se conformer aux nombreuses lois provinciales et fédérales exigeant une formation en matière de harcèlement, les dirigeants de l'industrie doivent chercher à changer la culture du harcèlement ou risquer une pénurie de main d'œuvre à une époque où il est difficile de trouver une main-d'œuvre qualifiée.

Faits marquants

  • Les femmes quittent les postes dans les métiers spécialisés en raison du harcèlement généralisé.
  • Lorsque les femmes signalent un harcèlement, elles font état d’une réaction de colère de la part des dirigeants masculins.
  • Une étude du YWCA recommande une formation supplémentaire comme moyen d’assurer la sécurité du personnel.

Le harcèlement sexuel provient principalement d’hommes en position de pouvoir

Selon le étude, qui a interrogé 100 femmes travaillant dans un travail qualifié, de nombreuses femmes interrogées ont déclaré avoir été victimes de harcèlement. L’étude a montré que les hommes occupant des postes de direction étaient les harceleurs les plus fréquemment accusés. 82 % de ceux qui ont répondu ont déclaré que le harcèlement s'était produit « plus d'une fois » et 84 % du harcèlement provenait d'hommes sur les chantiers (dont 68 % provenaient de dirigeants au sein de l'organisation).

Une allégation spécifique répertoriée dans le rapport était particulièrement troublante. Un répondant a déclaré

« Être traité comme un morceau de viande, même par les superviseurs et les personnes présentes dans la salle de formation qui vous forment à travailler là-bas, et ensuite essayer de prouver que vous êtes aussi bon que tout le monde à tout moment. Mais vous ne serez toujours jamais traitée de manière égale parce que vous êtes une femme dans ces métiers.

De tels rapports sont malheureusement courants dans de nombreux secteurs. Pourtant, dans le secteur du travail qualifié, où si peu de femmes travaillent, de telles allégations sont particulièrement troublantes car il est difficile pour les femmes d’accéder (et de conserver) ces postes importants sans être soumises à une culture toxique. Lorsque les femmes déclarent qu’elles aiment travailler dans un métier spécialisé mais envisagent de le quitter en raison de la dynamique sociale, il est clair qu’il existe un problème important qui doit être résolu.

Les femmes craignent des représailles si elles expriment leurs inquiétudes

Bien que rien ne puisse être fait pour mettre fin au harcèlement à moins d'être signalé, seulement 26 % des femmes qui ont répondu à l'enquête ont déposé une plainte officielle. Même lorsqu’ils l’ont fait, une enquête formelle n’a été menée que dans 50 % des cas. Les femmes qui ont répondu à l’enquête ont affirmé que lorsqu’elles signalaient une mauvaise conduite, les hommes étaient « vraiment en colère » et prenaient des mesures pour rendre leur vie encore plus misérable. De tels comportements de représailles sont une plainte courante de la part des victimes de harcèlement, même s'il est illégal de prendre des mesures défavorables en matière d'emploi en réponse à une plainte.

Une étude recommande aux organisations, syndicats et associations d’agir 

Les recommandations du rapport du YWCA comprennent la conduite d'une « formation continue sur la diversité, l'équité et l'inclusion » (ainsi que sur la sécurité psychologique), une formation accrue sur le harcèlement et d'autres programmes et initiatives visant à maintenir le lieu de travail sûr et sain pour tous les employés. Par conséquent, votre organisation devrait au minimum aller au-delà de ses obligations de conformité pour assurer une culture de travail saine, que vous employiez ou non des travailleurs qualifiés, car les réponses au sondage du YWCA sont communes à tous les lieux de travail partout au Canada.

Syntrio peut s'associer à votre organisation pour améliorer la culture du lieu de travail

Syntrio est le leader de l'industrie en matière de harcèlement, de diversité, d'équité et d'inclusion, ainsi que d'autres formes de formation en santé et sécurité au travail. Nous sommes heureux d'avoir l'opportunité de nous associer à votre organisation pour voir comment nos cours ont aidé des organisations partout au Canada à assurer la sécurité, le bonheur et la productivité de leur main-d'œuvre. En aidant les organisations à améliorer leurs messages et leur culture, nous avons réussi à réduire le risque d'incidents de harcèlement qui peuvent nuire à l'attraction et à la rétention du meilleur bassin de candidats. Contactez un membre de notre personnel dès aujourd'hui pour voir comment nous pouvons travailler avec vous pour garantir que votre lieu de travail reste sain et exempt de harcèlement.

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Depuis 2007, Jonathan pratique le droit du travail et de l'emploi pour le compte de la direction. Jonathan concentre sa pratique sur le conseil aux employeurs sur la prévention des problèmes de harcèlement et de discrimination, en mettant l'accent sur la fourniture de programmes de formation en personne sur le harcèlement aux entreprises de toutes tailles. Jonathan est licencié en Californie, en Illinois et au Wisconsin, et maintient une pratique de conseil nationale.

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